Les Artistes

 

Jennifer Michel

 

Originaire de Nîmes, Jennifer Michel commence le chant avec Christianne Dunan jusqu’à ce qu’elle intègre la classe d´Isabelle Vernet au CNR de Marseille où elle obtient son Prix de chant mention Très Bien à l’unanimité. La même année, elle intègre le CNIPAL pour deux saisons.Elle fait ses débuts dans le rôle de «Mireille» de Gounod que lui confie Andréa Guiot en Arles. Depuis, elle a chanté dans plusieurs théâtres en France, «Dido and Aeneas» et «Lakmé» à l’Opéra de Toulon, «La Magicienne» de Halévy au Festival de Radio France de Montpellier, «La Périchole», «La Cenerentola» et Juliette «Die Tote Stadt» de Korngold à Limoges à l’Opéra de Limoges, Antonia dans «Les contes d’Hoffmann» à Chambéry et Missia dans  «La veuve joyeuse» au Théâtre de Castres,  Frasquita «Carmen», Diane «Orphée aux Enfers», Giannetta «L´elisir d´amore», Poussette «Manon», Aurore «Le portrait de Manon», Azéma «Semiramide», Kate «Madame Butterfly», Adele «La chauve-souris» et Ines (La Favorite) à l’Opéra de Marseille, Simone « Les mousquetaires au couvent» et Stella «La fille du tambour major» et Josepha « L’auberge du cheval blanc », Serpolette « Les cloches de Corneville », et Caroline « La chauve-souris » à l’Odéon de Marseille, Bacchis «La Belle Hélène» au Théâtre du Châtelet, Nella «Gianni Schicchi» et La gran sacerdotessa «Aïda»  à l’Opéra National de Lorraine, Lisa dans «La sonnambula», Anna Kennedy «Maria Stuarda» et Poussette «Manon» au Théâtre des Champs Elysées aux côtés de Juan Diego Florez,  Javotte « Manon » à l’Opéra de Monte-Carlo, Azema «Semiramide» et Nedda «Paggliacci» à l’Opéra de Saint-Etienne. Elle a fait ses débuts au théâtre Impérial de Compiègne dans un spectacle musical dédié à l’Impératrice Eugénie.   

Du côté de la musique sacrée, elle a chanté le Requiem, la Messe en Ut Mineur et l’ Exsultate Jubilate de Mozart ainsi que le Stabat Mater de Pergolese.     

Elle est lauréate des Concours de l’Odéon de Marseille, Béziers, Marmande et Nîmes. Elle est également finaliste du Concours International de Chant de Tenerife en Espagne.  

Les saisons dernières, elle a chanté  Susanna dans « Le Nozze di Figaro » et le rôle d’ Hélène dans Le Chapeau de Paille d’Italie de Nino Rota à l’Opéra de Metz. Elle a chanté le rôle de Gerhilde dans « La Walkyrie » de Wagner à l’Opéra de Marseille  et a également chanté le rôle de Flamma dans « Le Voyage dans la Lune » à l’Opéra de Montpellier, Limoges, Vichy, Clermont-Ferrand et Compiègne dans la coproduction du CFPL .   

Cette saison, elle chantera de nouveau Le Voyage dans la Lune à Massy, Reims et Metz mais cette fois dans le rôle principal, celui du Prince Caprice. Elle chantera également le rôle d’Adina dans l’Elixir d’amour au Théâtre de Nîmes. Enfin, elle chantera le rôle de Caroline dans la Chauve-Souris de Strauss à l’Odéon à Marseille. 

Elle se produit régulièrement en récital avec la pianiste Marion Liotard, avec qui elle a créé le cycle de mélodies « Un brasier d´étoiles » de Lionel Ginoux sur des poèmes d´Alain Borne. Leur CD « Un brasier d’étoiles » sorti en mai 2017 a reçu 4 étoiles du magazine Classica.


Olivier Trommenschlager 

Né à Mulhouse dans une famille de musiciens, Olivier Trommenschlager débute ses études musicales avec le trombone, puis se dirige finalement vers l’étude du chant et intègre la classe de Catherine Wohlhutter.
La rencontre et le travail approfondi de la technique et du répertoire avec Thierry Dran, le pousseront à lancer sa carrière professionnelle.
Travaillant dans un premier temps sa voix sur un registre de baryton, il est rapidement engagé dans différents rôles comme Brissac  (les Mousquetaires au Couvent). Il entre alors au CNIPAL, où il aborde, sur les conseils de chanteurs de renom, la tessiture de ténor.
Il est dès lors engagé alors pour des seconds rôles, le Messagero (Aïda), Abdallo (Nabucco), Gastone (la Traviata), ainsi que certains rôle de caractère comme Goro (Madame Butterfly), Eisentein (Fledermaus), Bobêche (Barbe-Bleue), mais il ouvre sa carrière internationale avec le rôle de Monostatos (die Zauberflöte) en Allemagne, ou sa prestation tant vocale que scénique lui vaudra les éloges des critiques.
En 2015 il est invité à l’Opéra d’Amsterdam pour interpréter le rôle de Lacouf (Les Mamelles de Tirésias), ainsi qu’au Musikverein de Vienne, où il chante en compagnie de Cristina Pasaroiu et Jaume Arragal. C’est cette même année qu’il endosse ses premiers rôles principaux de ténor dans le répertoire romantique : Don José (Carmen) dont il fait la création Vietnamienne à l’Opéra de Saïgon, et le rôle-titre de Stiffelio de Verdi qu’il chante à Munich.
Il accumule depuis les prises de rôles principaux tels que Vincent (Mireille), Alfredo (la Traviata) Samson de St Saens, Pelléas de Debussy, Faust de Gounod ou Werther, tout en reprenant régulièrement le rôle de Don José.
Il remporte en 2018 le Grand Prix lors du Concours International Emma Calvé présidé par Michèle Command et est à l’été 2021, lauréat du grand concours anonyme NYIOP sur l’opéra allemand, lors duquel il est remarqué par son interprétation de Siegmund dans la Walkyrie de Wagner.
Désormais invité régulièrement dans de grandes maisons d’Opéra comme Tours, Liège, Avignon, le Markgräfliches Opernhaus de Bayreuth ou Versailles, il continue d’enrichir son répertoire de nouveaux rôles. Parmi les principaux projets, citons Ismaele dans Nabucco de Verdi ainsi que le rôle-titre de Parsifal. 


Anaïs Yvoz

La mezzo-soprano Anaïs Yvoz est diplômée d’une licence de musicologie, ainsi que d’un bachelor et master d’interprétation en chant lyrique de la Haute école de Musique de Lausanne. Elle se forme à la musique ancienne en participant à des projets au sein du Centre de Musique Ancienne de Genève sous la direction de Gabriel Garrido et Leonardo Garcia Alarcon. Elle intègre en septembre 2017 l’opéra studio de l’Opéra National du Rhin à Strasbourg, où elle interprète un vaste répertoire allant de la musique baroque à la création contemporaine. Anaïs est lauréate de plusieurs prix et concours internationaux dont la fondation suisse Colette Mosetti, le Concours International Vienne en Voix ou encore le Concours Bellan de Paris. Artiste curieuse et flexible, elle collabore régulièrement avec différents orchestres, dont l’ensemble berlinois Le Seuil Musical (dir. A. Arbet), l’orchestre français Les Epopées (dir. S. Fuget), Le Parlement de Musique (dir. M. Gester), l’orchestre norvégien Orkester Nord (dir. M. Wåhlberg), ou encore la compagnie allemande Opera Classica Europa. Elle a chanté sur les scènes prestigieuses de l’opéra de Francfort, de l’opéra National du Rhin, de l’opéra de Metz, au théâtre des Champs Elysées, au Victoria Hall Genève, ou encore au Zénith de Strasbourg, etc, et se produit régulièrement à l’étranger notamment en Norvège, Finlande, Suède, Allemagne et Suisse. 


Florent Karrer

C’est en 2012, après avoir obtenu un master de recherche en « Histoire de la Pensée politique » à Sciences Po Lyon, que Florent Karrer découvre le chant lyrique et décide d’en faire son métier. Musicien déjà confirmé par des années de pratique du violon, puis de la guitare, de la contrebasse et d’autres répertoires vocaux, il se lance rapidement dans le travail de sa voix de baryton lyrique et sort diplômé du CNSM de Lyon en 2017, après quatre années d’études dans la classe de Brian Parsons et Sylvie Leroy.

Il fonde avec Chloé Elasmar le duo Vagabond qui est récompensé lors de l’édition 2015 du Concours international de Gordes puis en 2017 au Concours international d’Interprétation de la Mélodie française de Toulouse où il remporte le Grand Prix et le Prix Poulenc.

Parmi les rôles de son répertoire, on trouve notamment le Comte Robinson dans Il Matrimonio segreto de Cimarosa, Papageno dans Die Zauberflöte, Guglielmo dans Cosi fan tutteSharpless dans Madama ButterflyPeter dans Hänsel et Gretel ou encore Robert dans l’opéra 926,5 de Suzanne Giraud. Très à l’aise sur scène, il sert également le répertoire d’opérette, avec des rôles tels que Florestan dans Véronique, le Maharadjahdans l’Amour masqué de Messager, ou celui d’Agamemnon dans La Belle Hélène d’Offenbach qu’il a tenu sur la scène de l’Opéra de Dijon en octobre 2018.

Il chante ensuite les rôles de Dagobert et Psitt dans Le Roi Carotte d’Offenbach à l’Opéra de Lyon, dans la reprise de la production de Laurent Pelly et prend part à un projet initié par l’Opéra National de Lorraine au Théâtre de la Manufacture de Nancy : Offenbach Report, qui devient finalement un film diffusé par France Télévisions en décembre 2020.

Durant la pandémie, il répète Dulcamara dans L’Elixir d’amour au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi que l’Horloge et le Chat dans L’Enfant et les Sortilèges à l’Opéra de Lyon. Il finit néanmoins sa saison 20-21 sur une note joyeuse, en incarnant Ajax 2 dans La Belle Hélène au Théâtre des Champs-Elysées et à Lille avec l’Orchestre National de Lille, avant d’être Belcore dans L’Elixir d’amour : beau comme un camion avec les Chorégies d’Orange.

Pendant la saison 2021-2022, il chante notamment le rôle-titre dans une version participative de Rigoletto à l’Opéra de Rouen et au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi que Farhâd dans Shirine, le nouvel opéra de Thierry Escaich, à l’Opéra de Lyon.